Lorsqu'on croise un regard, de manière inopportune, l'instinct premier est souvent de détourner le nôtre.

Se plonger dans le quotidien d'un individu, immortaliser cet instant de vie et le garder pour toujours en image, c'est unique et fascinant. 

Ce que l'on peut ressentir à travers l'observation d'un paysage est tout à fait singulier. Prendre le temps de le contempler, c'est se laisser porter par les couleurs de la nature et des artifices, par les sons, les odeurs.

Si la façon d'exprimer ses luttes est changeante, l'Homme demeure contestataire. Dans son combat pour ses droits une certaine énergie se dégage, une détermination, une étincelle.

Le Liban. Un pays qui a tellement souffert et continue d'endurer multiples épreuves mais qui reste si beau. Un pays adoré par ses habitants déchirés entre le besoin de le quitter et la peur de l'abandonner. Un pays aux couleurs harmonieuses, qui mêle Histoire et légèreté de la fête et de l'eau.

La jeunesse toulousaine, dans les rues de sa ville, crie haut et fort que l'amour n'a pas de visage, pas de genre. Pendant une journée, les heurts du passé ne semblent plus exister, ils en font leur force.

Un brin d'existence capturé dans un cliché qui laisse place à l'imagination...

On ne connait jamais vraiment quelqu'un. Qu'il s'agisse d'une fiction ou de la réalité, cette image peut raconter son histoire.

La vie est jonchée de couleurs. Pourtant, d'un cliché qui en est privé subsiste l'essentiel de l'existence, des émotions, une intensité, un contraste, un mouvement.

Selon la personne qui prend le soin de l'observer, un objet inanimé a le pouvoir de véhiculer un message, de remuer les esprits, réveiller un souvenir, provoquer une émotion.  

Une forme qui peut sembler insignifiante a tout à coup une portée qui lui est propre. Une chose inerte fait sens, parle.